Franz-Anton Mesmer publie son Mémoire sur la découverte du magnétisme animal en 1779. Il y révèle l'existence d'un fluide cosmique qui, s’il est correctement dirigé par des effleurements adéquats, guérit et rétablit l'harmonie du corps. Rejetée par la médecine officielle, encensée par la publicité de guérisons « spectaculaires », cette nouvelle pratique médicale vaut à Mesmer une foudroyante popularité. La fièvre mesmérienne enflamme alors les imaginations du Paris prérévolutionnaire, l’harmonie universelle promise par cette thérapie novatrice faisant écho aux aspirations à l'égalité et à la fraternité.
Retraçant ce destin unique, Frédéric Gros raconte l’histoire fascinante de ce médecin hors normes en qui se résuma toute l'effervescence d'une époque.