• (JC Lattès, 2024)
    Rien de personnel
     
    Mahir Guven
    (JC Lattès, 2024)
    Rien de personnel
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    Rien de personnel

    Tout est personnel dans ce livre, et pourtant rien ne l’est. À travers les épisodes de son histoire intime, Mahir Guven raconte comment une famille devient française jour après jour et décrit son expérience de l’immigration. 
    C’est l’histoire de ses parents réfugiés d’origine turque et kurde, de sa sœur qui pleure de ne pas avoir la peau blanche, d’enfants qui lui lancent des pierres en le traitant de « Saddam Hussein », d’André le professeur de français de sa mère qui va lui donner le goût du savoir. C’est l’histoire de cet adolescent à qui un enseignant conseille de ne pas tenter un lycée général, de ce jeune homme à qui l’on suggère de rester à sa place quand il rêve d’écrire, de cet écrivain français que l’on présente comme turc à la télé allemande, de ce garçon chanceux aussi, toujours encouragé par de bonnes fées.
    Parce que la naissance de sa fille rend incontournable la question des origines, Mahir Guven revient sur son parcours dans Rien de personnel, un bijou littéraire, non dénué d’humour et habité d’un profond humanisme.

    Mahir Guven a publié Grand frère (Philippe Rey, 2017), Prix Goncourt du Premier Roman 2018, Prix Première 2018 et Prix Régine Deforges 2018, Les Innocents (Grasset, 2022) et Rien de personnel (Lattès, 2024).

    * 2019 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour son premier roman Grand frère
    * 2023 : sélection Prix Littéraire du 2e roman pour Les innocents
    * 2024 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour Rien de personnel

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    Les innocents
    Les innocents
    (Grasset, 2022)

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    Noé Stéphan, 35 ans, est en garde à vue. La police l’accuse d’avoir intentionnellement tué l’un de ses amis, Paul Chance, qui avait roué de coups sa propre femme. Noé plaide son innocence, il s’agit d’un accident.
    Alors que l’épouse de Noé, Ayla, avocate, tarde à le rejoindre au commissariat, l’interrogatoire se déroule de façon musclée. Noé tente de s’enfuir, mais sa tête heurte très violemment le sol, on le jette en cellule à demi-inconscient. Il va mourir, il appelle à l’aide, c’est alors que les figures de son enfance lui apparaissent  : le voici devant le tribunal de sa conscience, dont le juge est sa mère, Jocelyne Daoulas. L’affaire en cours ? Déterminer comment Noé en est arrivé là. Il doit prouver à la juge qu’il est innocent.
    Noé voit alors toute son enfance défiler devant ses yeux et se retrouve à Saint-Sébastien-sur-Loire, près de Nantes. Un premier âge marqué par l’absence du père, et où sa mère, La Joce, trime comme intérimaire pour entretenir son fils et son frère étudiant en philosophie. Sur ordre de sa mère, dans la cour de récréation, Noé joue avec les filles pour éviter la violence, mais se retrouve victime d’une bande de garçons. Il se lie d’amitié alors avec Gabriel Kalender, un enfant de l’école, réfugié kurde, capable de mettre en déroute n’importe qui. La famille Kalender l’accueille comme un des leurs, il épouse leur cause et leurs combats.
    Les premières amours, les premières fois se succèdent, alors que le père absent, prétendument «  marin au long cours  » mais en réalité en prison, meurt le jour de sa libération dans un accident de voiture. L’enfant doit dès lors construire sa masculinité sans figure paternelle. Au seuil de l’adolescence, Noé apprend que son père a fait partie d’un réseau indépendantiste breton et part enquêter sur son propre passé. Avec l’amour sous tous ses visages (la vierge inaccessible, la bonne copine confidente, l’initiatrice délurée…), le sport (des pages inouïes sur le hockey subaquatique  !), le sexe, les soirées, les bagarres, il découvre la part de violence inhérente à l’existence. Gare au jugement de la mère Joce… s’il se réveille du coma où l’a plongé le choc initial au commissariat.
    Cette épopée de l’enfance chez les jeunes de la France des classes moyennes, des pavillons et des petites cités est une incroyable «  comédie humaine  » contemporaine, où Mahir Guven mêle avec brio le grave et le comique, la légèreté des premières fois et l’examen de conscience d’un homme adulte, sur un ton cocasse, proche du dirty realism.

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    Grand frère
    Grand frère
    (Philippe Rey, 2017)

    Grand frère

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    Grand frère raconte la trajectoire croisée de deux frères franco-syriens : l’un est chauffeur uber en région parisienne, l’autre, infirmier, a rejoint la Syrie et est devenu djihadiste.
    Mahir Guven nous livre un texte intense et percutant, le quotidien d’une fratrie entre réalité, aspirations et mal-être. Portrait drôle et incisif de notre société.

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