URL de Vidéo distante

Histoire familiale, un ferment à la création

Café littéraire
-
animé par Olivier Nahum

L'identité comme une trame faite de tous les récits d'une vie,
entre mythologies et souvenirs : se raconter pour se reconnaître.

 

  • Mahir Guven
    (JC Lattès, 2024)
    Rien de personnel
     
    Mahir Guven
    (JC Lattès, 2024)
    Rien de personnel
    non
    Image
    Rien de personnel

    Tout est personnel dans ce livre, et pourtant rien ne l’est. À travers les épisodes de son histoire intime, Mahir Guven raconte comment une famille devient française jour après jour et décrit son expérience de l’immigration. 
    C’est l’histoire de ses parents réfugiés d’origine turque et kurde, de sa sœur qui pleure de ne pas avoir la peau blanche, d’enfants qui lui lancent des pierres en le traitant de « Saddam Hussein », d’André le professeur de français de sa mère qui va lui donner le goût du savoir. C’est l’histoire de cet adolescent à qui un enseignant conseille de ne pas tenter un lycée général, de ce jeune homme à qui l’on suggère de rester à sa place quand il rêve d’écrire, de cet écrivain français que l’on présente comme turc à la télé allemande, de ce garçon chanceux aussi, toujours encouragé par de bonnes fées.
    Parce que la naissance de sa fille rend incontournable la question des origines, Mahir Guven revient sur son parcours dans Rien de personnel, un bijou littéraire, non dénué d’humour et habité d’un profond humanisme.

    Mahir Guven a publié Grand frère (Philippe Rey, 2017), Prix Goncourt du Premier Roman 2018, Prix Première 2018 et Prix Régine Deforges 2018, Les Innocents (Grasset, 2022) et Rien de personnel (Lattès, 2024).

    * 2019 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour son premier roman Grand frère
    * 2023 : sélection Prix Littéraire du 2e roman pour Les innocents
    * 2024 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour Rien de personnel

  • Emmanuel Villin
    (Stock, 2024)
    Kim Philby et moi
     
    Emmanuel Villin
    (Stock, 2024)
    Kim Philby et moi
    non
    Image
    Kim Philby et moi
    Espion contrarié qui rêve à partir de cartes et de photos d’un pays, d’une époque, désespéré de se lancer dans une grande aventure, le narrateur s’installe dans la capitale libanaise pour y suivre les traces de Kim Philby. De 1956 à 1963, l’ex-agent du MI6 y a passé des années dont on sait peu de choses sinon qu’elles ont abouti à sa fuite pour l’URSS, point culminant du plus gros scandale d’espionnage du siècle.
    Mais c’est une énigme plus personnelle qui l’attend dans les rues de Beyrouth puis à travers la Syrie. Obsédé par une grand-mère qu’il n’a pas connue, il partira à la recherche des spectres de sa propre histoire, d’une définition possible de lui-même. Avec, à la clef, quelque chose comme une terre d’accueil.
    Dans ce roman drôle et hanté, porté par une langue à la fois retenue et sensible, d’une grande justesse, Emmanuel Villin nous invite au voyage, au Proche-Orient, mais aussi à la quête intérieure. Il interroge les mythes sur lesquels se fondent nos romans familiaux et l’histoire de nos origines.

    Emmanuel Villin a publié Sporting club (Asphalte, 2016), Microfilm (Asphalte, 2018), La fugue Thérémine (Asphalte, 2022), Kim Philby et moi (Stock, 2024) et Petit éloge de la procrastination (Les Pérégrines, 2024).

    * 2024 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour Kim Philby et moi