• (Fayard, 2021)
    L'architecture
     
    Marien Defalvard
    (Fayard, 2021)
    L'architecture
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    L'architecture

    Arrive à Clermont-Ferrand un architecte qui, de son propre aveu, considère l'architecture comme un art mineur par rapport à la littérature. C'est pourtant bien le projet d'un bâtiment qui l'a guidé jusqu'ici. Un palais de justice. Mais les chantiers de cette envergure ne commencent jamais sans tergiversations. Et par ailleurs Clermont-Ferrand est précisément le lieu où il a passé son enfance et sa jeunesse.
    Alors, entre rendez-vous à la préfecture et errances sans but dans la ville, propices à toutes les réminiscences dont il rend compte dans son journal, c'est bien la littérature, l'immense puissance presque physique du langage, qui prend le dessus, proposant à travers les souvenirs, réflexions et émotions d'un homme, une plongée vertigineuse dans un certain inconscient provincial français, dont l'encaissement montagneux et l'inesthétisme fascinant de la ville serait une sorte de métaphore.

    Marien Defalvard a publié Du temps qu'on existait (Grasset, 2011), Prix Flore et prix du Premier Roman, Narthex : poèmes (Exil, 2016) et L'architecture (Fayard, 2021).

    * 2012 : sélectionné au Festival du Premier Roman pour son premier roman Du temps qu'on existait
    * 2022 : sélection Prix Littéraire du 2e roman pour L'architecture

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    Du temps qu'on existait
    Du temps qu'on existait
    (Grasset, 2011)

    Du temps qu'on existait

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    Cela commence par un enterrement. Cela finit par un enterrement. Entre les deux, l’homme que l’on enterre prend la parole et raconte sa vie. Le récit commence dans les années 1970, où le narrateur est encore un enfant. Un fils de famille bourgeoise qui s’ennuie. Il combat cet ennui par des sarcasmes et des rêveries. Les années passent. Il promène à travers la France (Paris, Lyon, Brest, Tours), sa grande intelligence offusquée par la vulgarité des temps. Que l’on ne s’attende pas à des aventures picaresques : ce livre est l’étonnant récit d’une sensibilité, des premières amours adolescentes à la douceur des dernières heures, où le héros rencontre enfin la joie. Si la vie l’a oublié, le personnage n’a pas oublié de s’en moquer. Entre de grands passages mélancoliques où, avec toute sa virtuosité, le très jeune auteur décrit magnifiquement des paysages, des voyages en train ou la neige tombant sur Lyon, on trouvera des moments de satire, sur la vie de famille et les mères, par exemple, et de l’humour pur, comme la savoureuse description d’une partie de Monopoly. Un enchantement continuel.

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