• (Phébus, 2016)
    Portrait du fugitif
     
    David Boratav
    (Phébus, 2016)
    Portrait du fugitif
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    Portrait du fugitif

    En amitié comme en amour, l’effet persiste quand l’objet a disparu. Au milieu des années 90, sur un campus anglais, un jeune homme disparaît sans laisser de traces. Des années plus tard, son ami Hermann reconstruit son histoire. Qui était vraiment Sébastien, étudiant brillant dont chacun des gestes étaient influencés par Clara, qu’il aimait sans retour ?
    Grâce aux lettres et au journal intime de son mystérieux camarade, Hermann revit les nuits blanches à Paris, la fraternité née de la musique et la rencontre de Sébastien avec un oncle qui lui remet un objet aussi précieux que dangereux.
    Pour le narrateur, il est un seul sujet à ces pages : la disparition de Sébastien.

    David Boratav a publié Murmures à Beyoglu (Gallimard, 2009), Prix Gironde Nouvelles Écritures et Bourse Thyde Monnier, et Portrait du fugitif (Phébus, août 2016).

    * 2010 : invité au Festival du Premier Roman pour son premier roman Murmures à Beyoglu
    * 2017 : sélection Prix Littéraire du 2e roman pour Portrait du fugitif

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    Murmures à Beyoglu
    Murmures à Beyoglu
    (Gallimard, 2009)

    Murmures à Beyoglu

    Plus d'infos

    Beyoglu est un quartier, une humeur où dominerait le bleu. Beyoglu est une colline, la huitième, hors des remparts qui ceignent les sept collines d'Istanbul.
    À Londres, un homme perd le sommeil. Il y a longtemps, il s'est égaré dans une langue qui n'était pas la sienne. Il a épuisé ses forces dans la torpeur usante des villes de l'Occident. Sa vie est en suspens, une attente, pénétrée d'un parfum d'inéluctable. Ses pas l'emmènent sur les rives du détroit, à Beyoglu.
    Beyoglu est un prisme, bâti sur une faille. Un concentré d'humanité parcouru de forces contraires, d'attentes conjuguées, de volontés travesties.
    Beyoglu est une rumeur qui court sur la rive européenne du Bosphore. Le creuset d'un murmure où se confondent les langues d'une cité-empire. Un village sillonné par la course d'un enfant, un entrelacs de rues en pente et de conversations, une fenêtre sur le ciel balkanique. Un territoire qui n'en finirait pas de s'effriter, de se perdre et de se relever. Une croisée, où les hommes naissent et cohabitent, passent, réussissent et corrompent, où d'autres se laissent rattraper par des désirs enfouis. Et ceux que leurs pas mènent jusqu'à Beyoglu, ceux qui d'aventure viennent à y rester, il arrive que leurs espoirs et la cadence de leurs rêves, pour un temps et parfois pour toujours, en soient transformés.

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