Charles Robinson
Invité
  • L'invité(e)

    (Seuil, 2016)
    Fabrication de la guerre civile
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    Fabrication de la guerre civile

    Ville nouvelle, banlieue parisienne : L’enfer est encore en travaux. Mais un jour, ici, il y aura le meilleur parc d’attractions du monde !

    Avec ses trois cent vingt-deux appartements, la Cité des Pigeonniers est un quartier bourré d’histoires de famille, d’amitiés et d’amours, de djobeurs exploités, de réussites qui font chaud au cœur, de colères ravageuses, de mômes qui dansent dans la lumière néon, de barbecues sur les toits des immeubles, de drames érotiques, de haines chaud bouillantes et de naufrages hallucinés. La Cité des Pigeonniers, c’est la vie en très fort.
    Ce sont aussi les amours contrariés de GTA et Bégum, et la brusque disparition de celle-ci, qui conduit GTA à enquêter sur ses traces. C’est un chassé croisé de seigneurs locaux, où les trafics, la boxe, la baise, l’argent sont des atouts et des pièges. C’est un prochain tournoi en Thaïlande et une flopée de nouveaux business astucieux. C’est Bambi devenu chasseur aux aguets. C’est la langue, fouettée et battue comme un tambour de guerre. C’est une odeur entêtante de brûlé, qui présage une rupture profonde des plaques sociales et une déflagration formidable. Wèèè ! Alors. La guerre civile, comment ça commence, en vrai ?

    Charles Robinson a publié Génie du proxénétisme (Le Seuil, 2008), Dans les cités (Le Seuil, 2011) et Fabrication de la guerre civile (Le Seuil, 2016), Prix Louis Barthou 2016, et J'accepte (Espaces 34, 2023).

    * 2016 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour Fabrication de la guerre civile
    * 2018 : accueilli en résidence d'écriture en Mayenne et invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines
    * 2020 : accueilli pour les 10 ans de résidence d'écriture en Mayenne
     

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    Dans les cités
    Dans les cités
    (Seuil, 2011)

    Dans les cités

    Plus d'infos

    Les Pigeonniers, c'est comme Disneyland après la Bombe. Une cité HLM dans une ville nouvelle. 322 appartements promis à la destruction dans le cadre d'un projet de rénovation urbaine.
    Un ethnologue est envoyé en mission dans le quartier. Il marche sur les traces de son adolescence amoureuse – elle s'appelait Bach Mai : Vietnamienne, surdouée, et un modèle d'intégration contrariée. L'ethnologue doit ramener de beaux et instructifs portraits qui aideront à caler les discours officiels quand les bulldozers débarqueront.
    Très vite, il se trouve plongé dans un puissant maelström de rencontres, où les grandes questions ne portent pas sur l'urbanisme, mais sont plutôt : L'adolescence est-elle une maladie honteuse ? Faut-il avoir peur du travail ? Comment sauver les arbres sinon par la lutte armée ? Qui réceptionnera la prochaine livraison de coco pour Mong Mong ? La minijupe en jean, too much avec les sandales bleues ? Où a fugué cette fois la fougueuse Bégum ? Les horoscopes disent-ils toujours la vérité ? Que s'est-il réellement passé dans le square, juste avant que la foule ne se mette à cogner ?

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    Génie du proxénétisme
    Génie du proxénétisme
    (Seuil, 2008)

    Génie du proxénétisme

    Plus d'infos

    Une chapelle voudrait que les seuls profits possibles soient connectés à l’innovation et aux nouvelles technologies. Un eldorado. Et autour, le désert. Celui qui n’a pas rejoint l’oasis tourne en rond et se couvre le visage de cendres. Nous ne le croyons pas. C'est un diagnostic paresseux. Nous, dirigeants d’une entreprise sexuelle, nous avons regardé les potentiels, c'est-à-dire de formidables bassins de main-d’œuvre non qualifiée. Et nous avons regardé les besoins, qui sont considérables pour les services à la personne.
    Donc nous disons : il y a un investissement à inventer.
    On ne convoite pas le gâteau du voisin en divisant les parts en plus petit, on apporte un nouveau gâteau sur la table, on demande qui en veut. Plus il y a de convives, plus il faut de gâteaux, telle est l’essence du capitalisme.
    Les premiers pas au demeurant ont été difficiles. Il a fallu nous battre. De la tête et des poings.
    Ce livre raconte l'aventure des hommes et des femmes qui osèrent se dresser contre les a priori et la sclérose. Une aventure collective. Notre aventure.

La résidence

La résidence d’écriture en Mayenne offre à l’écrivain invité un espace de travail favorable à la création et à l’écriture d’un prochain roman, et aux mayennais des temps de rencontre et d’animation avec l’écrivain.

 

"Voici les trois projets d'écriture

- L’amitié des dieux cochons est un western pour fées contemporaines. Une longue course-poursuite sert de colonne vertébrale à ce road-movie. Où l’on trouve aussi un hedge-fund, un mécanisme de placement qui n’a pas encore été décrit en littérature, un méchant qui use (probablement) d’un spray à l’acide

- NOUS, sur le rebord du monde est une dystopie. Il y est question de la neutralisation de l’espace public, de prothèses informationnelles, d’individus structurellement endettés, d’hygiénisme massif et de chats en métal.

Dans l’un et l’autre cas, la création d’un univers singulier sert de méthode d’enquête dans les désordres du monde.

- La pièce de théâtre porte sur les procès d’animaux au Moyen Âge. Des cochons ont été jugés. Des nuées de criquets aussi. Ce qui m’intéresse est que, si ça paraît un peu fou, il y a pourtant une rationalité dans la procédure, et cette rationalité nous apprend beaucoup sur ce que nous sommes."

Charles Robinson

 

Les animations

Cercles de lecture

Walk the walk |

Balade, lecture, conversation

La littérature se pratique seul, assis, en silence. La marche collective est donc a priori anti-littéraire. Qu’est-ce qui peut pourtant nous intéresser là ? D’abord, désamorcer la perspective happy few de la lecture en salle. Le collectif qui se forme sur un projet de marche est un collectif que l’on peut rêver plus divers. L’enjeu est de pouvoir aborder des textes de littérature contemporaine, peu orthodoxes, favorisant la discussion sur ce qu’est la littérature, ses enjeux, ce qu’elle peut au monde et ce qu’elle peut pour nous. Présenté ainsi, cela peut sembler très centré sur la question de la légitimité de la littérature. Mais, en pratique, l’enjeu sera sur la littérature comme extension des expériences personnelles. S’agissant d’expérience, le choix de parcours atypiques, de sites peu connus, connectera le texte à d’autres matières, d’autres territoires. Les balades seront donc rythmées comme suit :

  • un point de rendez-vous
  • un départ
  • un premier temps de lecture
  • une marche avec discussion ouverte
  • un deuxième temps de lecture
  • re-balade
  • etc.

une arrivée sur un dernier site, avec un éventuel grignotage final, de solides poignées de mains, et la promesse de recommencer très vite.

 

Why so curious

Visite, enquête, atelier d’écriture Ferme, industrie, école, artisanat, gare de campagne, église, etc.

Nous proposons d’ouvrir par une demi-journée de visite guidée et enquête : photographie, captations sonore ou vidéo, questions-réponses avec les pratiquants habituels du lieu. Chaque lieu doit être assez singulier. Il doit ouvrir sur des imaginaires qui renvoient au travail, au métier, à la nature, etc. Il s’agit dans ce premier moment de se charger de matières, de détails. C’est sur ces matières accumulées que se construira l’atelier d’écriture. En partageant ce qu’ont été les attentions pendant la visite : qu’est-ce qui a été identifié ? On pourra là travailler autour de listes, par exemple. Puis en fictionnalisant ces éléments. Cette approche de l’écriture est assez proche de l’enquête menée par le romancier (le romancier peut en plus avoir une idée de ce qu’il vient chercher, mais c’est souvent ce qu’il trouve « à côté » qui fournira les matières les plus roboratives).

 

Cafés littéraires

 

conversation, lecture autour de l’œuvre romanesque et de l’univers artistique de Charles Robinson

Ils en parlent...

Charles  Robinson presse 1-2018
Charles Robinson Presse 2-2018
Charles Robinson Presse 3-2018