- (Arléa, 2022)555© Philippe Matsas(Arléa, 2022)555nonImage
C’est en défaisant la doublure d’un étui à violoncelle que Grégoire Coblence, l’associé d’un luthier, découvre une partition ancienne.
A-t-elle été écrite par Scarlatti, comme il semble le penser ? Mais, à peine déchiffrée, la partition disparaît, suscitant de folles convoitises. Cinq personnes, dont l’existence est intimement liée à l’œuvre du musicien, se lancent à la recherche du précieux document sans se douter que cette quête éperdue va bouleverser durablement leur vie.
Domenico Scarlatti, compositeur génial aux 555 sonates, est le fil conducteur de ce roman musical. Sa musique envoûtante en est la bande sonore.Hélène Gestern a publié Eux sur la photo (Arléa, 2011), Prix Chronos de Littérature des lycéens 2013, La part du feu (Arléa, 2013), Prix du livre CCE cheminots 2013 et Prix Michel Tournier 2014, Le chat (Emoticourt, 2013), Portrait d'après blessure (Arléa, 2014), L'odeur de la forêt (Arléa, 2016), Prix de la Feuille d'or 2016, Un vertige (Arléa, 2017), L'eau qui dort (Arléa, 2018), Armen (Arléa, 2020), 555 (Arléa, 2022), Prix RTL - Lire Magazine Littéraire 2022, La maison sans toit (Light motiv, 2023) et Cézembre (Grasset, 2024).
* 2012 : invitée au Festival du Premier Roman pour son premier roman Eux sur la photo
* 2014 : sélection Prix Littéraire du 2e roman pour La part du feu
* 2014 : invitée dans le cadre de la saison littéraire pour Portrait d'après blessure
* 2023 : invitée dans le cadre de la saison littéraire pour 555nonImagePortrait d'après blessure(Arléa, 2014)Portrait d'après blessure
Plus d'infos
Il s’appelle Olivier, elle s’appelle Héloïse. Ils partent déjeuner, mais la rame de métro dans laquelle ils sont montés est gravement endommagée par une explosion.
Restera de cet accident des corps meurtris, un sentiment brisé et une photo de leur évacuation, si violente et si impudique qu’elle va tout faire trembler autour d’eux. Ils n’auront qu’une obsession : réparer les dégâts que cette image aura causés dans leurs vies.
Portrait d’après blessure raconte l’histoire de deux êtres aux prises avec le pouvoir des photographies, qu’elles parlent la langue de la dignité ou celle du désastre.nonImageLa part du feu(Alma, 2013)La part du feu
Plus d'infos
À la suite d’une révélation qui la bouleverse, Laurence Emmanuel comprend que sa vie est peut-être moins simple qu’elle ne le pensait. Elle décide d’en apprendre davantage sur le passé de ses parents.
Très vite, ses recherches l’amènent sur la piste d’un militant d’extrême gauche, Guillermo Zorgen, qui a défrayé la chronique dans les années 70 avant de sombrer dans l’oubli.
Qui était cet homme ? Un idéaliste dans une époque troublée ou un dangereux pyromane ? Et surtout : quels liens entretenait-il avec les parents de Laurence ? Au fil des témoignages, des documents, émerge le portrait contrasté d’un être énigmatique, qui a, comme une partie de sa génération, choisi d’exister par le combat.
Mais au-delà, la quête de Laurence va surtout révéler les formes ardentes, et parfois destructrices, de la passion.nonImageEux sur la photo(Arléa, 2011)Eux sur la photo
Plus d'infos
Une petite annonce dans un journal comme une bouteille à la mer. Hélène cherche la vérité sur sa mère, morte lorsqu’elle avait trois ans. Ses indices: deux noms et une photographie retrouvée dans des papiers de famille, qui montre une jeune femme heureuse et insouciante, entourée de deux hommes qu’Hélène ne connaît pas.
Une réponse arrive : Stéphane, un scientifique vivant en Angleterre, a reconnu son père. Commence alors une longue correspondance, parsemée d’indices, d’abord ténus, puis plus troublants. Patiemment, Hélène et Stéphane remontent le temps, dépouillant leurs archives familiales, scrutant des photographies, cherchant dans leur mémoire.
Peu à peu, les histoires se recoupent, se répondent, formant un récit différent de ce qu’on leur avait dit. Et leurs découvertes, inattendues, questionnent à leur tour le regard qu’ils portaient sur leur famille, leur enfance, leur propre vie.
Avec Eux sur la photo, Hélène Gestern nous livre une magnifique réflexion sur le secret de famille et la mémoire particulière que fixe la photographie. Elle suggère que le dévoilement d’éléments inconnus, la résolution d’énigmes posées par le passé ne suffisent pas: ce qui compte, c’est la manière dont nous les comprenons et dont nous acceptons qu’ils modifient, ou pas, ce que nous sommes.